Suite à sa résidence cet été à la Villa Atrata, Elené Shatberashvili (née en 1990 à Tbilissi, Géorgie) présente une sélection de peintures et de dessins récents dans la galerie d’Atrata qui offre une vue sur les jardins du Palais Royal. Ses compositions lumineuses intègrent les ombres profondes de la saison la plus éclatante. Travaillant à l’huile, les toiles de petit format de l’artiste sont des études dynamiques de la lumière et de la forme. De même, ses œuvres au fusain sur papier sont autant une recherche de l’acte précieux de l’attention qu’une exploration de ses motifs récurrents : cercles, œufs, fleurs, échelles et miroirs.

Avec une attention intime aux cycles éphémères de la nature et de la croyance, Shatberashvili plonge dans la mémoire du paysage et du site. Un vase de fleurs coupées rappelle une promenade dans un champ, tandis qu’une composition ludique sur une table évoque une trace étrange troublante d’un repas entre amis. À Atrata, une musicalité persistante unit la sélection de peintures et de dessins de Shatberashvili. Chaque œuvre joue avec les possibilités des autres.

Après ses études en architecture, Shatberashvili s’est tournée vers la peinture à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. L’artiste continue de vivre et de travailler dans la capitale française. Il s’agit de sa première exposition chez Atrata. L’œuvre de Shatberashvili a fait l’objet d’une exposition personnelle à la gb agency, Paris (2023). Parmi ses expositions collectives récentes figurent Sanctuary à LC Queisser, Tbilissi (2024) ; Host, commissariat de Lisa Offermann, à la Galerie Frank Elbaz (2024) ; The Painting Show à la Gallery Artbeat, Tbilissi (2023) ; Immortelle au MO.CO, Montpellier (2023) ; Cache-cache chez Perrotin, Paris (2023) ; Entre tes yeux et les images que j’y vois à la Fondation Pernod Ricard, Paris (2022) ; et Space and Place à EIGEN + ART, Leipzig (2021).